mercredi 15 octobre 2014

Les « Livres dont Vous Êtes Le Héros » et peut-être l'auteur ?

Séquence émotion et archéologie avec des « Livres dont Vous Êtes Le Héros » qui ressurgissent du passé et font l'objet de ce billet sur le site de David Madore.





Et ô joie, les « Livres dont Vous Êtes Le Héros » vous pouvez aussi en être l'auteur grâce aux outils dont il est question ci-dessous :
* sur le site Littéraction (Advelh, Graphviz)

Un excellent entrainement qui vous permettra d'acquérir les compétences nécessaires à de plus grands projets, comme la participation à une Assemblée Constituante. Mais siiii, vous pouvez le faire.


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« Survivre c'est mourir. Il faut patiemment et sans relâche construire, organiser, ordonner. »
Michel Tournier

lundi 22 septembre 2014

QR Codes ACNL : Animal Crossing fête l'Été

Nos belles villes traversent les saisons, accompagnons ces transformations du paysage avec quelques QR Codes dédiés aux couleurs estivales ! Du bleu rafraichissant, du jaune pour mettre à l'honneur le Roi Soleil, du beige sable, et une explosion de coloris vifs et festifs : voilà de quoi faire place à l'été dans nos joyeuses contrées pixelisées...


~ MOTIFS ~



~ HABITS ~



- LIENS UTILES -

mercredi 6 août 2014

FEMEN : ces femmes nues qui dérangent

Il est de bon ton de critiquer les Femen.
Comme il est de bon ton de critiquer les grévistes, les cheminots, les profs ou les intermittents du spectacle, ces "privilégiés" (qui mangent des pâtes Carrefour Discount, pendant que d'autres... non, rien).

On peut faire des reproches au mouvement Femen, comme on peut critiquer tout mouvement, qu'il soit politique, social, culturel, philosophique, syndical...
Moi-même, je leur reproche leur position anti-pornographie et anti-prostitution.
Bref : on peut critiquer le cadre théorique ou idéologique, on peut critiquer les méthodes de lutte ou d'action. Mais encore faut-il savoir de quoi on parle : or, ce n'est pas le cas de la plupart des personnes qui émettent ces critiques.

Voici les reproches les plus fréquents qui leur sont faits, liste non exhaustive : une brève recherche Google démontre que les articles de sites / billets de blogs qui leur sont consacrés sont très majoritairement négatifs à leur encontre. On pourrait d'ailleurs interroger le pourquoi de ce bûcher médiatique alimenté par l'opinion publique : au 21ème siècle, force est de constater que le corps nu ou à demi-nu des femmes continue d'alimenter les plus vieux réflexes de rejet.


« Les Femen sont violentes »

Violentes, les Femen ?
Une poitrine nue c'est violent ?
Un slogan peint sur les seins ou le ventre, c'est violent ?
Des cris, c'est violent ?
Taper sur une cloche avec un objet recouvert de mousse c'est violent ?
Brandir des pancartes c'est violent ?

Ce qui est violent, c'est la réponse disproportionnée qu'elles reçoivent en retour : coups, gaz lacrymo, dents cassées. Ce qui est violent, c'est le dénigrement permanent dont elles font l'objet, dans les médias, dans les commentaires, sur des forums, sur les réseaux sociaux. Ce qui est violent, c'est la répression, les menaces et autres harcèlements dont elles sont victimes. 

Ce qui est est violent, c'est que les gens ne savent plus faire la distinction entre ce qui est violent et ce qui ne l'est pas. 
* Violence : de quoi parle-t-on ? Est-ce la violence qui croît dans la société, ou notre sensibilité envers elle ?

Ce qui est violent, c'est le traitement particulier, et particulièrement sexiste, de la violence lorsqu'elle est employée par femmes.

Car la violence des Femen n'est que symbolique : les Femen sont dans l'action pacifiste ; elles prennent des coups, elles n'en donnent pas.


« Les Femen s'attaquent aux religions »

Oui, et alors ?
Les religions ne sont sacrées et intouchables que pour ceux et celles qui les considèrent comme telles, ce n'est pas une vérité universelle et absolue, encore moins une obligation. Nous avons le droit de blasphémer. Nous avons le droit de critiquer les religions. La "profanation" de "lieux saints", "salir des lieux de culte" n'est pas un vocabulaire républicain.

* La profanation, c’est la basilique du Sacré-Cœur, pas les tags
« Profanation ». Tous utilisent ce mot. Pas délit, pas vandalisme, pas dégradation : profanation. Soit un rapport au sacré. (...) Le fait religieux est posé comme une évidence, et pas question de rappeler que si l’action publique organise la libre expression religieuse, elle ne reconnaît rien.


Enfin, quand on se préoccupe sérieusement de féminisme, la critique de la religion est inévitable.
* Femen : « Là où commence la religion s’arrête le féminisme »
« l’un des principaux messages que nous essayons de faire passer à travers notre combat est que la religion, et donc l’Église, répand des valeurs misogynes. Je crois que là où commence la religion s’arrête le féminisme. »
Ce rapport de confrontation à la religion fait partie intégrante du mouvement Femen, qui se revendique féministe, athée et "religiophobe" :
« Le féminisme et la religion ne peuvent pas co-exister (...) Nous sommes athées ! Et nous avons le droit de dire que vos dieux, on les emmerde ! »

« Les Femen sont racistes »

Car les religions sont des "races", évidemment...


Passons sur l'escroquerie intellectuelle devenue habituelle : critiquer l'islam => critiquer les arabes (car ils sont tous musulmans, bien sûr) => islamophobie = racisme, et attardons-nous sur ce qui est vraiment rigolo dans cette histoire : ces accusations de racisme sont, pour l'essentiel, portées par Rokhaya Diallo (association Les Indivisibles), Les Indigènes de La République, ou leurs soutiens (et autres fans de Kémi Séba et nostalgiques de La Tribu Ka) :


à savoir des gens qui sont les premiers à déshonorer l'antiracisme :
* Les "Y’a bon Awards" déshonorent l’antiracisme
« Hélas, le but de Rokhaya Diallo et de son association (Les Indivisibles) n’est pas de militer contre le racisme… Mais de combattre les antiracistes ayant le tort, à leurs yeux, de défendre la laïcité. Pour proposer un autre modèle, basé sur les statistiques ethniques et la laïcité « ouverte », aux religions et même à l’intégrisme. »
A-t-on accusé les Femen de "racisme" lorsqu'elles ont découpé une croix à la tronçonneuse ? Non. Les accuser de "racisme" lorsqu'elles s'en prennent à d'autres religions n'a guère davantage de sens.
* Inna Shevchenko : « Je ne suis pas islamophobe mais religiophobe »


« Les Femen sont toutes jeunes et belles »

Un bien étrange reproche ! Les femmes n'auraient-elles pas le droit d'être jeunes et belles ?
* Ces femmes jugées trop belles pour travailler

Et un reproche non fondé :
* En France, les Femen bousculent le féminisme :
On leur reproche d’être jeunes et belles, de ne pas avoir dans leurs rangs de filles moins avenantes ? Cela fait bondir Marguerite qui renvoie aussitôt la balle dans le camp des médias : « Mais ce sont eux qui choisissent de photographier celles qui correspondent à ces critères. Lors de notre action contre Civitas, par exemple, il y avait des filles plus rondes et moins jeunes, mais on ne les a pas vues sur les photos… ».
* Femen ou le féminisme mis à nu :
Sur 300 membres, elles sont vingt à manifester dénudées. La plus jeune a 16 ans et la plus âgée 64.



« La nudité et la provocation donnent une mauvaise image des femmes / du féminisme »

Petit rappel :

* Féminisme : des suffragettes aux Femen en passant par Simone de Beauvoir
« Mais depuis sa naissance, le mouvement féministe a souvent choqué les esprits. Et la provocation a souvent servi d'arme politique pour interpeller les pouvoir publics, du Manifeste des Salopes de 1971 aux "slutwalks" (marche des salopes) de 2011. D'Olympe de Gouge aux "sextrémistes" venues de l'Est en passant par les suffragettes et Simone de Beauvoir »
* Le féminisme en action : bien avant les Femen
« Coups d’éclats, initiatives spectaculaires, ruptures ostensibles par rapport aux conventions de l’ordre établi, tout cela ne date pas d’hier »
* « Mon corps est une arme », des suffragettes aux Femen (lien de secours)
« Les Femen, en avançant l’idée que leur corps est une arme, forcent l’attention sur le rôle du corps et de sa représentation dans le répertoire de l’action militante. Or les femmes n’ont pas un égal accès à ce répertoire qu’il s’agisse de moyens traditionnels (grève, manifestation, rassemblement, meeting...) ou pas. »

« Ce que font les Femen est inefficace, contre-productif » 

C'est vrai que défiler de République à Nation en écoutant les camions de la promenade manif qui crachent du Zebda, voter tous les 5 ans ou signer des pétitions en ligne c'est teeeeellement efficace...
Les méthodes militantes dites "extrêmes" font leurs preuves. Peu d'acquis sociaux et de droits n'ont été conquis qu'en philosophant.

Enfin, rappelons – oui, encore – que la violence des Femen est symbolique, et s'inscrit dans l'utilisation de méthodes qui ne sont pas inconnues du militantisme et du féminisme :
« Leurs actions spectaculaires sont essentiellement utiles pour attirer l'attention des médias. Si l'on analyse la longue histoire du féminisme, les militantes qui ont eu recours à ce type d'actions ont été médiatisées. Les Suffragettes anglaises se sont enchainées au Parlement, elles ont cassé des carreaux et même mis le feu à des bâtiments publics ! »

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« La révolte, c’est aussi le miroir de l’incompréhension des autres. »
Régine Deforges

mercredi 30 juillet 2014

Tour de magie : Gaza fait disparaitre les problèmes sociaux

« Un twit de Farah Baker vous fait passer nos indignations quotidiennes pour minables et égoïstes. Encore une facture à payer. Encore l’essence qui augmente. Encore l’État qui impose le travail. Encore les nationalistes qui nous insultent. »
PARDON ?

Tous les tweets de Farah Baker, tous les journaux d'Anne Franck, tous les témoignages d'opprimé-e-s à travers le monde ne me feront jamais oublier que nos luttes convergent et que nos difficultés et drames proviennent des mêmes pourvoyeurs de mort, de drones et d'armement, de pollution, de pillage des ressources, d'exploitation des populations, de chômage et de précarité.



Pensez-vous qu'un habitant de Gaza s'en fout des factures à payer ? Du prix du carburant ? De la précarité ? Du chômage ? De la corruption ? Du nationalisme et ses dangers ? Pensez-vous que la petite sœur de Farah, si elle survit, s'en foutra ? Les habitants de Gaza vivraient donc dans un monde parallèle où ils n'auraient aucun autre besoin que celui de continuer à respirer ?
Pensez-vous que le droit d'un être humain à SURvivre suffit, et que tout le reste n'est que broutilles ? Ne pas pouvoir payer ses factures ou ne pas trouver de vernis à ongles assorti à sa tenue, même combat futile ?

Quel étonnant paradoxe que voici : au nom de l' "humanisme", la précarité, le chômage et le danger nationaliste deviennent « des indignations quotidiennes pour minables et égoïstes. »

Je rappelle que nombre d'acquis sociaux ont été obtenus de haute lutte, et aussi dans le sang. Par des poignées de « minables et égoïstes » mus par la volonté d'améliorer leur sort et celui des populations, et qui ne se sont pas contentés d'être en vie et heureux d'être exploités, comme leurs oppresseurs les y invitaient. Et comme l'auteur du billet précédemment cité les y invite également.



Enfin, j'ajoute que si pour certain-e-s d'entre vous la réalité que décrit Farah est une nouveauté, un scoop, une révélation mystique, en revanche la guerre ça n'a RIEN de nouveau (encore moins en Palestine). Les irakiens vivent la même chose. Les syriens vivent la même chose. Les maliens vivent la même chose. Bien d'autres personnes ont vécu ou vivent aussi la même chose, même si leurs tweets ne parviennent pas jusqu'à vos écrans de télé, de PC, de tablette ou de smartphone. 
Et il n'y a pas que la crainte de mourir bombardé ou massacré dans les prochaines heures qui affecte les individus et les populations.
Les drames sont nombreux : famines, expulsions, manque de soins et de traitements médicaux, accidentés de la route, tsunamis, inondations, incendies, catastrophes industrielles, pollutions et contaminations diverses, chômage, délinquance et criminalité, précarisation, alcoolisme, violences, épidémies, liste non exhaustive.

Il y a des millions de Farah, de tous âges, tous sexes, tous horizons, qui souffrent terriblement dans le monde. Partout. Tout le temps.
Que proposez-vous ? De les hiérarchiser ? De comparer nos malheurs, en nous gardant bien de nous plaindre des puissants qui nous étouffent puisqu'il y a (toujours) pire ailleurs ?
Faudrait-il se contenter de picorer les miettes de minima sociaux qu'on daigne (encore, mais pour combien de temps) nous jeter, et de respirer l'air que l'on nous donne ?



Je ne veux pas me contenter de survivre.
Je ne veux pas me contenter des minima sociaux actuels, comme l'AAH qui est sous le seuil officiel de pauvreté.
Je ne veux pas me contenter du fait que mes amis perçoivent des salaires dérisoires.
Je ne veux pas me contenter du fait que les stagiaires se fassent entuber et effectuent le travail d'employés qui ne sont pas embauchés.
Je ne veux pas me contenter du fait que les patients dans les hôpitaux bouffent de la merde livrée par Sodexo.
Je ne veux pas me contenter du fait que des individus ou familles modestes ne partent jamais en vacances, n'aillent jamais au cinéma, n'accèdent à aucun loisir payant.
Je ne veux pas me contenter de laisser faire les déforestations, pollutions, pillages de ressources, braconnages et trafics.
Je ne veux pas me contenter d'échapper à l'épidémie de virus Ebola, aux rafles de sans-papiers, aux expulsions par des huissiers.
Je ne veux pas me contenter de laisser vivre des millions de gens dans des HLM avec un horizon de béton pour cour de promenade et pour avenir, sous prétexte qu'ils ont un toit sur la tête et que leurs immeubles ne sont pas bombardés.
Je ne veux pas me contenter de finir à la rue, sous prétexte que cette rue est moins dangereuse qu'à Gaza ou à Alep.
Je ne veux pas me contenter de risquer de dire un jour à Farah que ses tweets sont des « indignations quotidiennes pour minables et égoïstes » en comparaison de ce que peuvent endurer les enfants vendus comme esclaves sexuels sur des marchés parallèles, enfermés dans des caves et sodomisés plusieurs fois par jour.

Je ne veux pas qu'on se contente de survivre et de porter nos fardeaux en pleurant en silence, ni en trouvant du réconfort dans le fait de savoir que d'autres sont torturés, massacrés, exploités et souffrent davantage que nous. Quel réconfort suis-je sensée trouver, quelle sagesse suis-je sensée atteindre dans le spectacle d'une humanité, d'une planète, d'un enfant, ou même d'un âne à l'agonie ?


La seule leçon que l'on puisse en tirer, c'est que nous avons raison de nous plaindre. D'être en colère. De combattre toutes les injustices. D'exiger un monde meilleur (non pas Le Meilleur des Mondes), et pas simplement un monde dans lequel on survit.

Ne vous souciez que du sort des enfants bombardés (à Gaza de surcroit, en Irak on s'en fout hein, et les adultes aussi on s'en fiche) si le cœur vous en dit, mais il y a une chose que je vous interdis : c'est d'utiliser ces enfants, ces populations pour prendre en otage l'amélioration de ma qualité de vie, la défense de mes droits et la conquête de nouveaux. Que j'espère voir bénéficier à tous, y compris à Gaza.



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« Ce sont de mauvais découvreurs, ceux qui pensent qu'il n'existe pas de terre quand ils ne peuvent voir rien d'autre que la mer. »
Francis Bacon

vendredi 25 juillet 2014

Pourquoi la guerre ?

La guerre, c'est quand un clan (un peuple, un pays, une tribu, des gens) et un autre clan se tapent sur la gueule, à moyenne ou grande échelle, plus ou moins bien armés, en ayant pour objectif de faire autant de morts que possible et aussi mal que possible à l'autre clan, pour qu'il capitule.


Combien de temps ça dure ?

Des fois, un clan a beaucoup plus de matos et de soldats que l'autre clan, et il lui défonce la gueule en deux temps trois mouvements (et une dizaine de bombardements, histoire de rentabiliser le matos et de se la péter un peu).

 Dracaufeu se la pète en Syrie

D'autres fois, aucun clan ne capitule, et ils se tapent sur la gueule pendant très, très, très longtemps.

Et d'autres fois encore, ils en ont marre de se taper sur la gueule alors ils arrêtent. Avec moult communiqués humanistes et arrangements diplomatiques à l'appui, afin de ne pas passer pour des grosses tâches qui ont fait la guerre et tant de victimes pour rien.


Justement, des victimes y'en a plein

* Des soldats ou guerriers de chaque clan, évidemment, puisque c'est eux qui font la guerre et qui ont les armes (ça aide pour faire la guerre) ;

* Des gens qui n'ont rien demandé à personne, ne font pas la guerre, mais qui se prennent un missile, une roquette, un attentat ou des coups de machette dans la gueule quand même. On appelle ça "les civils", ou "populations civiles", pour les distinguer des combattant-e-s de chaque clan ;

* La nature qui, comme les populations civiles, s'en prend plein (genre : PLEIN) la tronche : écosystèmes et paysages ravagés par les incendies, par les bombardements, par les armes chimiques, par les besoins des militaires ou des réfugié-e-s ; chiens, chats, chevaux, bétail, faune sauvage, tous ces animaux blessés, agonisants, massacrés, abandonnés, perdus ou affamés, dans l'indifférence générale le plus souvent (aaaah, cet "humanisme" se résumant à "les humains d'abord", que c'est touchant d'égoïsme).
Si l'effet des gaz lacrymo sur des enfants voire des bébés vous émeut, imaginez donc l'effet de ces gaz sur un moineau. Et sur la plupart des formes de vie alentour. 


Jeux de guerre

Mode Multi obligatoire

La guerre ayant besoin de joueurs (car faire la guerre tout seul.. on s'ennuie vite), le mode solo est banni. En temps de guerre, le mode multijoueurs est obligatoire.
Qu'on soit attaqué - et déclaré vaincu - alors qu'on n'a rien demandé, ou qu'on soit sommé de rejoindre une team, pas moyen d'esquiver la guerre en mode solo.

Vous aurez beau expliquer aux autres joueurs que :


rien à faire, voici ce qui vous attend :



Les (effets) dominos

C'est quand, via un jeu d'alliances et d'intérêts de clans contre d'autres clans, le mode multijoueurs devient hors de contrôle. C'est ainsi qu'un conflit isolé peut déclencher une succession d'évènements, qui en déclenchent d'autres et ainsi de suite, et parfois aboutir à un immense foutoir généralisé (ou une guerre mondiale, oui voilà).




Le jeu du Céki Karaizon

Un jeu très prisé chez les humains, même en temps de paix, mais plus particulièrement en temps de guerre. Le jeu consiste à répéter inlassablement « C'est moi qui ai raison ! », que vous ayez raison ou non d'ailleurs peu importe, le but n'étant pas de savoir quel clan a vraiment raison mais d'offrir au public une joute digne des meilleurs tournois de ping-pong :

- C'est moi qui ai raison !
- Non c'est moi !
- Non toi t'es le méchant, donc c'est moi le gentil et les gentils ont toujours raison !
- Faux ! Le gentil c'est moi !
- T'es pas gentil ! Tu m'attaques !
- Toi aussi tu m'attaques !
- Oui mais moi je t'attaque parce que c'est moi qui ai raison !
- Noooon, c'est moi qui ai raison !
- Non c'est moi.
- Non c'est pas vrai.
- Si.
- Non.
- Si.
- Dis, c'est bientôt l'heure de l'apéro et puis y'a Les Ch'tis à Bagdad ce soir à la télé. On fait une pause ?
- Ouais t'as raison.
- TU VIENS D'ADMETTRE QUE J'AI RAISON ! J'ai gagnéééé !
- MAIS ! Ça compte pas t'as triché !



Le rôle des médias

On peut compter sur les médias pour convoquer tout leur savoir-faire :

 Oui, le traitement médiatique des guerres est sensiblement le même que celui des grèves

et nous offrir des analyses éclairantes : « L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui ! ».


Bref, 
la guerre c'est pas marrant. C'est fatiguant (on ne dort pas très bien sous les bombes), c'est dangereux et ça peut même faire très mal à tout le monde : aux gens, aux autres animaux, à la planète.
Et là, plein de bon sens vous vous dites : devant tant d'injustices, d'atrocités, de souffrances et de stupidité : mais pourquoi ?


Pourquoi la guerre ? 

Des clans se font la guerre principalement pour les raisons suivantes :


* Défendre un clan attaqué (le sien ou un autre)



* Pour des questions de territoires



* Pour imposer une religion



* Pour faire de l'argent



L'argent étant d'ailleurs la principale motivation pour déclencher une guerre, ou la faire durer :


Même si parfois, la population râle :



En résumé :



Oui, c'est même un peu le problème majeur de l'humanité.


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« Je hais violemment l'héroïsme sur ordre, la violence gratuite et le nationalisme débile.
La guerre est la chose la plus méprisable. »
Albert Einstein