samedi 25 février 2012

Le vote utile : ils se torchent avec. Et moi aussi.

"Vote utile !" qu'ils disent.
Mais utile à qui ? Certainement pas à la démocratie.

Le tour de la question est très bien fait dans cet article du journaliste Mathieu Deslandes, intitulé "Le vote utile, je me torche avec" et publié sur le site de Rue 89.

Ci-dessous, l'article presque dans son intégralité.
Je vous invite à le consulter sur le site d'origine, à savoir Rue 89 (oui, il faut rendre à Jules ce qui appartient à César, ou un truc comme ça).

Pourquoi le recopier ici, alors ?
Parce que parfois, les articles - quel que soit le site - ne sont plus consultables en ligne : déplacés, supprimés, censurés, "perdus" dans les confins de l'hyperespace Internétien. Et ce serait rudement con que cet article se perde, vu qu'il est super bien - mais si, grave.

Sur ces bonnes paroles, revenons-en au fait : le "vote utile", c'est moche.



« Le vote utile, je me torche avec »

 

La menace d'un nouveau 21 Avril n'y fera rien : ils ne cèderont pas à la pression du vote utile. Ces électeurs de tous âges nous expliquent pourquoi.

Ils n'en peuvent plus. Dès qu'ils discutent de la présidentielle, il se trouve toujours un collègue, une demi-sœur ou « les médias » pour leur faire la morale et les encourager à voter "utile". C'est-à-dire François Hollande, quand on est un électeur de gauche – même si les autres candidats ont tellement intégré cette injonction qu'ils prétendent tous que « le vrai vote utile », c'est eux.
« Utile » ?
« Quand on m'en parle, je réponds : le vote utile, je me torche avec », raconte Alex, 38 ans, producteur à Paris. Olivier, 48 ans, un gérant d'Arras que seul Nicolas Hulot avait réussi à enthousiasmer, vomit cette « obligation des bien-pensants ». Et quand Maxime, 57 ans, entend cette expression, il « ne [se] sen[t] plus en démocratie ». Eleveur dans le Limousin, il supplie :
« Ne me forcez pas la main ! »

« Je n'irai pas sauver la République »

Ces trois hommes constatent autour d'eux que la pression en faveur du vote utile émane souvent « des jeunes ».
Une question d'expérience ? Si Sophie, 18 ans, explique que le vote utile lui semble « malheureusement nécessaire pour pouvoir voter à gauche au deuxième tour », Christine, 55 ans, estime qu'elle a passé l'âge de sacrifier sa liberté : « Je voterai comme je veux. » Mélenchon, « probablement ».
Mais le bon critère n'est sans doute pas tant l'âge que le degré de politisation. Pierre, 26 ans, enseignant qui milite à Sud, refuse ce qui lui apparaît comme une « négation de la démocratie, le renoncement à toutes ses aspirations pour la logique du moins pire ». Il dit :
« Si le FN et l'UMP sont au deuxième tour, je ne me déplacerai même pas. Que l'on ne compte pas sur moi pour soutenir un parti qui s'acharne à détruire la vie de millions de travailleurs, qui méprise jusqu'à la notion même de vote – je pense à l'épisode du traité de Lisbonne – et qui s'affiche ouvertement xénophobe.
Non, je n'irai pas sauver la République car il y a bien longtemps que celle-ci ne sauve plus grand monde, excepté ses élites. »

« On a voté Chirac en se bouchant le nez »

Journaliste à Paris, Henri, 30 ans, est d'accord : « Le vote utile, c'est une manière de fermer le débat politique. Ça empêche la discussion sur les sujets de fond en mettant une forme de pression. » Lui a donné sa voix à José Bové en 2007, à Arnaud Montebourg à la primaire socialiste.
Certains ont eu l'impression de s'être déjà deux fois fait « voler » leur vote. En 2002, évidemment. Et en 2007, animés par la peur ou la culpabilité rétrospective. Nicolas, documentaliste :
« Mes copains ont voté Chirac en se bouchant le nez et cinq ans plus tard, Royal en serrant les dents. Ça nous arrachait la gueule, elle représentait tout ce qu'on détestait. Et elle s'est vautrée. »
Il explique qu'il ne veut pas se faire avoir trois fois. Le 22 avril, il votera « à gauche de la gauche ». Selon ses convictions. Même détermination chez Bernard. Cet ingénieur arlésien à la retraite a choisi un « vote utile pour la France », François Bayrou.


Sélection des candidats par les sondages

On les invite à soutenir Hollande pour être sûrs de « battre Sarko » ? Ils rêvent d'un vote d'adhésion, pas d'un choix par défaut. Et se désolent que l'élection la plus importante soit celle où ils s'expriment avec le moins de sincérité.
Il y a chez eux la volonté de prendre la promesse démocratique au pied de la lettre. Ils soulignent que les appels au vote utile découlent d'une présélection des candidats « par les instituts de sondage et les médias ».
Ils considèrent qu'on ne peut pas proclamer que des candidats sont libres de se présenter et que les électeurs sont vraiment libres d'exercer leur choix si l'on accepte d'entrer dans ce jeu-là.
« Prétendre que des choix sont inutiles révèle un mépris pour les options alternatives qui me fout les nerfs », s'énerve Thierry, un VRP lyonnais de 49 ans. Pour lui, tout cela relève d'une « escroquerie intellectuelle et politique ».
Si l'on va au bout de cette logique, autant supprimer le premier tour, suggère Cédric, doctorant en mathématiques appliquées. Car à quoi sert-il, « sinon à justifier les subventions aux petits partis, tout en légitimant les grands, dont on en vient à oublier d'où leur vient cette légitimité » ? 


« La seule solution trouvée par les socialistes »

Frédéric Sawicki, professeur de science politique à Paris-I, rappelle :
« Certes, l'argument avait été utilisé en 1981 pour expliquer aux électeurs communistes que seul le candidat socialiste avait des chances de battre Giscard.
Mais l'importance prise ces dernières années par le thème du vote utile est aussi le signe de la perte de part de marché des deux partis dominants. »
C'est « la seule solution trouvée par les socialistes pour tenter d'obtenir des votes de l'extrême gauche », regrette ainsi Clémentine, 25 ans, assistante d'éducation :
« Plutôt que d'évoquer des propositions convaincantes, ils préfèrent nous rappeler que si ce n'est pas eux, ce sera la droite et que notre choix se résume à cela. »
Et nul doute que l'on retrouvera le discours symétrique chez les responsables de l'UMP s'ils ne parviennent pas à négocier avant l'élection le retrait des « petits » candidats de droite.


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"La bonne politique est de faire croire aux peuples qu'ils sont libres."
Napoléon Bonaparte

jeudi 23 février 2012

La Mort en photo - Rémi Ochlik et Lucas Mebrouk Dolega

Rémi Ochlik, photographié par Lucas Mebrouk Dolega.

La photo, là, c'est la photo d'un homme, mort hier, faite par un autre homme, mort il y a un an.
Evidemment, Rémi ignorait ce jour là qu'il assisterait bientôt à la mort de Lucas, et Lucas ignorait que Rémi mourrait lui aussi à peine un an plus tard. Ils ignoraient, en prenant / posant pour cette photo, qu'un mort en sursis prenait en photo un autre mort en sursis.
C'est... pour le moins bouleversant, voire troublant. Comme si la Mort s'était prise elle-même en photo ce jour là, un étrange don d'ubiquité lui permettant d'être en même temps photographiée et photographe.

Ah ben c'est tout Madame la Mort ça : elle adore les caméos, les clins d'oeil, et la pointe de sa grande faux n'est pas moins aiguisée que son sens du cynisme.


N'empêche... Si elle pouvait choisir d'autres clients des fois, hein.
Comme la fois où elle a eu le président et une grande partie de l'Etat-Major polonais : hop, la classe politique et l'Armée d'un coup !, c'était vach'ment bien joué, respect ^^ Pareil, l'accident du Concorde, un avion rempli que de riches... (oui ben à 30 000 francs / 4 500 euros les billets, y'avait pas beaucoup de prolos dedans faut bien l'admettre) Une petite dédicace à la lutte des classes, joli ^^

Mais là, venir chercher tous ces photographes reporters, comme ça... pas méchants pour deux sous, qui mettent leur vie et leur talent au profit de l'humanité, pour en révéler les horreurs, et, pourquoi pas, faire qu'elles cessent... Je suis vraiment pas contente sur ce coup là, Madame La Mort, sache-le !
Et je suis même bien triste.

Un article sur Rémi Ochlik, duquel provient la photo figurant en haut de ce message.
Et puis un autre article sur la mort de Rémi Olchik et Marie Colvin.
Un dernier article évoquant la mort de Rémi Ochlik, Marie Colvin et Gilles Jacquier.


Rémi Olchik, mort le 22 février 2012 en Syrie.

Marie Colvin, morte le 22 février 2012 en Syrie.

Gilles Jacquier, à droite, avec son collègue, caméraman et ami Christophe Kenck. Gilles Jacquier est mort le 11 janvier 2012 en Syrie.

Lucas Mebrouk Dolega, touché par un "tir tendu" le 14 janvier 2011 en Tunisie, mort le 17 janvier.


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"La mort ferme les yeux des morts et ouvre ceux des survivants."
Gilbert Cesbron

lundi 20 février 2012

Pourquoi je ne vous parlerai pas (ou si peu) du conflit israélo-palestinien

Parce que : ça me gave.
Dès que l'on veut un tant soit peu évoquer le conflit israélo-palestinien, on se retrouve le cul coincé entre deux chaises, au demeurant très bancales et inconfortables :

- d'un côté, de gros trolls sionistes poilus, docteurs ès Point Godwin, pour qui toute critique de la politique de l'État d'Israël équivaut à de l'antisémitisme voire à une sympathie à peine déguisée pour les nazis ;

- de l'autre, des tarés qui n'hésitent pas à instrumentaliser le conflit israélo-palestinien pour en (re)faire une bonne vieille guerre de religions, et qui beuglent "Allah akbar !" et "Mort aux juifs !" en pleine manif ou débat pro-Palestine. La grande classe.

Alors oui, forcément, ça me gave.
D'autant que comme j'emmerde prodigieusement l'actuel État Israélien ET les supporters tendance hooligan d'Allah, je trouve difficilement ma place dans le schéma binaire décrit plus haut. Car pour la plupart des gens (pas tous, hourra), dans le conflit israélo-palestinien il n'y a que "deux camps". Et il faut choisir, camarade.


Fort heureusement, j'ai une chance inouïe : je n'ai pas besoin de faire de choix ! D'autres le font pour moi :

* Pour les pro-palestiniens, comme je ne cautionne pas les dérives du type gueuler "Allah akbar", "Mort aux juifs" (c'est gai les manifs pro-Palestine, en tout cas à Paris on s'marre bien) et autres joyeusetés, je suis forcément une vilaine sioniste à la solde d'Israël.

* Et pour les sionistes, comme je ne défends pas l'odieuse politique colonisatrice et répressive d'Israël, je suis nécessairement une antisémite primaire.

D'après tout ce beau monde, je suis donc *roulements de tambours* : une sioniste antisémite.
Diantre ! À ce tarif là, même Hitler n'aurait pas su quoi faire de moi.


Alors voilà - c'est dit, c'est décidé : le conflit israélo-palestinien, je n' en parlerai pas (ou si peu) sur ce blog.

C'est pas que je m'en fous, loin de là, mais je refuse catégoriquement, viscéralement, l'instrumentalisation qui en est faite par les sbires d'un camp ou de l'autre (notamment au travers du relais d' "infos" qui se révèlent souvent être soit de l'intox', soit invérifiables).

Le "devoir de solidarité" bête et aveugle, très prisé par nos gauchistes préférés et certaines populations, c'est pas mon truc.
La solidarité, c'est comme les antibiotiques : c'est pas automatique.

Seules les populations civiles, palestinienne comme israélienne, qui souffrent de ce conflit m'importent.
Et parmi ceux qui souffrent sur la Bande de Gaza, seuls ceux qui NE SE JETTENT PAS à corps perdu (et c'est peu de le dire) dans le repli identitaire de la religion, dans le soutien aveugle à une cause, ou dans l'indigence intellectuelle crasse de la Droite israélienne ou des intégristes musulmans ont mon soutien.

Oui : du coup je n'ai pas grand monde à soutenir, en fait.
Mais il y en a tout de même quelques uns !
J'en profite pour faire un big up et plein de bisouilles magiques aux Anarchistes contre le Mur ;)





Les autres : globalement, je vous emmerde.
Car je ne crois pas plus au(x) déterminisme(s) social / ethnique / culturel / religieux qu'aux prédictions astrologiques : dans la vie, on ne choisit pas de naitre en Israël ou en Palestine ; mais on peut toujours choisir de ne pas être con, et de construire la paix.


Salutations (pas très distinguées selon les cas),
La Bonne Fée


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"Imagine qu'il n'y ait ni pays, ni religion."
John Lennon, extrait des paroles de Imagine

"Le peuple reçoit la religion, les lois, comme la monnaie, sans l'examiner."
Voltaire, extrait de Le Sottisier

lundi 13 février 2012

Grèce, 12 février 2012 : faites sauter la banque

Ayé.
Ca a pété.
Enfin à l'heure où j'écris ce message, c'est en train de péter d'ailleurs.


Le parlement grec vient d'adopter des mesures d'austérité économique et sociale draconiennes, scandaleuses, choquantes, inhumaines. La plus emblématique : l'abaissement du salaire minimum à 400 euros par mois.
400 euros par mois... d'autres parlent de 500 euros. Dans un cas comme dans l'autre, ça change rien : c'est loin d'être suffisant pour vivre.
Comme l'a tweeté un-e internaute :



Et ce qui devait arriver est arrivé : le peuple grec s'est révolté.












Mais la répression est rude, comme toujours...

Manolis Glezos, ancien Résistant.

Mikis Theodorakis, 88 ans.

Un jeune manifestant, à terre, se fait éclater le crâne.


Malgré la (très) forte présence policière, le "plan de sauvetage de la Grèce" est accueilli chaudement par la population : banques, institutions et commerces sont incendiés. A la froide rigueur de l'économie, le peuple grec préfère la chaleur de l'insurrection populaire : c'est tout à leur honneur ;)




Cette nuit, Athènes est en feu. Souhaitons que ces braises réchauffent la détermination des peuples à lutter pour un monde meilleur.


Un vent d'insurrection souffle aussi sur Internet, en soutien au peuple grec. Ainsi, Anonymous a attaqué et rendu inaccessibles de nombreux sites politiques et institutionnels : le site officiel du Premier Ministre, deux sites officiels de la Police, le site personnel du Ministre des Finances, le site officiel du Ministère des Finances, celui de la Défense, celui du Parlement, etc :

Source : cliquez là.


Pour suivre les infos en direct sur Twitter : #12fgr et #WeAreWithGreece pour manifester votre soutien.
Un site d'infos "live" sur la situation en Grèce, en français : OkeaNews.
La journée du 12 février en Grèce :

Photos : Twitter et National Post.
Et un excellent récapitulatif en photos sur Right Now I/O.


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"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (1793), article 35

"La misère mène à la révolte ou à la soumission."
Dominique Blondeau, extrait de Les errantes

"On ne sait pas toujours donner forme à la révolte. La révolte, elle, s'autorise parfois toute seule à prendre forme."
Suzanne Jacob, extrait de L'Obéissance

dimanche 12 février 2012

Whitney Houston décède à 48 ans - I wanna dance with... who, now ?

Après la mort prématurée en 2009 du "King of the Pop" Mickael Jackson à l'âge de 50 ans, voilà que Whitney Houston vient de mourir à son tour, samedi 11 février 2012, à 48 ans.

J'suis toute tristoune :'(
Oui bon, je la connaissais pas personnellement.
Ok, elle était monstrueusement riche, et moi terriblement pauvre, ce qui devrait suffire à me la faire détester au plus haut point.
Soit, si elle est morte c'est probablement de sa faute, elle enchainait les cures de désintox' mais n'arrivait apparemment pas à se défaire d'une consommation abusive de drogues.
Re-soit, y'a des SDF qui meurent de froid, des millions d'individus qui meurent de faim, une planète entière en péril, et en comparaison la mort d'une star c'est tout de même pas bien grave.
D'accord, d'accord, d'accord, d'accord.

MAIS MERDE !
J'me sens vieille d'un coup ^^
Voir ses idoles d'enfance et/ou d'adolescence mourir les unes après les autres, ça fiche un d'ces coup au moral... Whitney Houston m'a accompagnée durant un période franchement difficile : hospitalisations à répétition, interventions chirurgicales, autonomie et "liberté" réduites au minimum... me restaient mon imagination, les livres, les dessins-animés et la musique pour m'évader. 
La musiiiiiiique...!! L'arrivée de la pop, des clips !, la guerre des radios libres, une effervescence jubilatoire dans tous les genres musicaux (c'est trèèèès éclectique la musique des années 80 ^^), et dans tout ce micmac, des chanteurs-chanteuses et des "tubes" qui vous marquent à jamais. (oui, même si musicalement c'était pas terrible ^^)

Et Whitney Houston était de celles-là, de ces chanteuses qui m'ont marquée, sur les chansons desquelles j'ai trémoussé mon popotin dans mon fauteuil, et que j'écoutais à fond dans mon walkman comme une grosse rebelle  :P


Sa carrière débute en 1985 avec l'album "Whitney Houston" qui se vendra à plusieurs millions d'exemplaires. "Saving All My Love for You" lui rapporte son premier Grammy de meilleure chanteuse/voix Pop. "How will I know", "You Give Good Love" et "The Greatest Love of All" sont vite des hits.


En 1987, un second album intitulé "Whitney" explose les ventes : "Where Do Broken Hearts Go" et "I Wanna Dance with Somebody" deviennent des tubes in-con-tour-nables !


En 1992/93, c'est THE année Whitney : elle est à l'affiche de The Bodyguard aux côtés de Kevin Costner, et chante la BO du film, dont le cultissime hit "I Will Always Love You".


Après... ben j'ai perdu de vue Whitney. Oui hein, Whitney Houston c'est plus une époque qu'autre chose pour moi, une époque qui me revient en mémoire maintenant que j'apprends son décès. Et y'a comme un arrière-goût acide : il me semble que ça s'appelle la nostalgie.

Bah, j'ai plus qu'à noyer mon chagrin avec un peu d'musique...
Et merci pour tout, Whitney ! :')




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"La nostalgie, la fiancée des bons souvenirs qu'on éclaire à la bougie."
Grand Corps Malade, paroles de Rencontre

"Il y a deux moyens d'oublier les tracas de la vie : la musique et les chats."
Albert Schweitzer

dimanche 5 février 2012

EXCLUSIF ! Hollande se voit déjà gagner les Présidentielles

Incredible but vrai.
François Hollande est abonné au compte Twitter de Valérie Damidot :
Oué : il pense déjà à refaire la déco de l'Elysée.
^^


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"Mieux vaut prévenir que subir la déco de Carla."
Proverbe Hollandais

"Quand on ne peut pas changer le monde, il faut changer le décor."
Daniel Pennac, extrait de La Petite Marchande de Prose