lundi 9 avril 2012

La Prière du Précaire - Demandez pardon au Grand Capital, pécheurs !

Parmi les "arguments" des médias et politiques (UMP, PS et EELV à l'unisson, si c'est pas beau ça) contre le Front de Gauche, le coût jugé "exorbitant / pharaonesque / monstrueux" (rayez la mention inutile, ou reprenez-les toutes et faites comme les journalistes) de son programme.
Un coût que Jean-Michel Apathie ne manque pas de "dénoncer", notamment sur Twitter :


C'est vrai quoi.
Nous les pauvres, les précaires, les miséreux, les galériens, les exclus des statistiques, les chômeurs, les étudiants, les malades, les parasites improductifs tels que les vieux et les handicapés... on coûte trop cher. Merde à la fin, il faut le dire.
On pourrait s'excuser quand même, c'est le minimum.

D'ailleurs, on devrait même carrément expier nos fautes.
Rendons grâce aux grands Saigneurs Seigneurs qui nous jettent encore avec condescendance quelques miettes de minima sociaux, et repentons-nous sincèrement afin d'apaiser le courroux du Dieu De La Dette, avec cette Prière du Précaire.

À réciter à haute voix chez vous le soir (ou au travail, exigez une salle de prière prolétaire), en se flagellant avec énergie.

La Prière Du Précaire

Je vous salue, Grand Capital plein de grâces

La Bourse est avec vous

Vous êtes béni entre tous les systèmes économiques

Et le libéralisme et la social-démocratie, les fruits de vos entrailles, sont bénis.

Saint Capital, Père de l'Austérité

Priez pour nous, pauvres précaires pécheurs

Maintenant et à l'heure de notre mort
(mort prochaine, car les pauvres ne vivent pas vieux)

Amen / Rolex
(au choix)





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"Ne mords pas la main qui te nourrit. Sauf si t'as la dalle."
Proverbe que je viens d'inventer

1 commentaire:

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